Repérer les signaux d'alerte.

« Elle ne sort plus, même pour aller à la chorale, pourtant elle adorait ça ! »

« Il ne fait plus son jardin ! »

« Depuis quelque temps, elle prend la mouche pour un rien… »

« Je me demande même s’il sait encore où se trouve la salle de bain… »

« Je suis obligé de répéter plusieurs fois la même chose ! »…

Pris séparément, ces évènements sont insignifiants. C’est leur fréquence et leur nombre qui doivent interpeller : s’ils se répètent, s’aggravent ou que plusieurs symptômes apparaissent simultanément, alors il est temps de se poser les bonnes questions.

Comment identifier les bons signaux de perte d’autonomie ?

Dans un premier temps, répertoriez et notez tous les faits qui vous semblent curieux ou anormaux.

Demandez à vos proches si, eux aussi, ont remarqué des modifications de comportement.

Si la réponse est « oui », alors des professionnels sont là pour vous aider à poser un diagnostic et trouver des solutions adaptées pour organiser le quotidien. 

Prêtez toujours attention aux observations de votre entourage : leur regard extérieur est bien souvent plus objectif sur l’état de dépendance de votre proche. Vous pouvez aussi demander aux connaissances de votre proche âgé ou non : voisins, amis, commerçants…

Quels sont les principaux symptômes de la perte d’autonomie ?

Si certains signes sont très visibles, car liés à un handicap ou une blessure physique (difficultés à se déplacer, problèmes de proprioception, de saisie ou d’équilibre…) ce sont les maladies neurodégénératives (comme Parkinson) ou liées à la mémoire (comme Alzheimer) qu’il faut repérer le plus rapidement possible pour pouvoir offrir l’aide dont le proche a besoin.

Quels types de maladies entraînent une perte d’autonomie ?

Il n’y a pas que Parkinson ou Alzheimer qui peuvent entraîner une perte d’autonomie, il faut rester vigilant sur toutes les autres types de pathologie, par exemple  :

L’arthrose

85% des plus de 70 ans
sont confrontés à l’arthrose.

L’arthrose

C’est une maladie articulaire qui va s’attaquer au cartilage. Cela va provoquer des douleurs, des raideurs et une perte de mobilité pour les articulations (colonne vertébrale, doigts, mains, genoux, hanches…). Si on ne sait pas encore soigner l’arthrose, on sait pas contre réduire les symptômes grâce à des traitements adaptés. Plus tôt la pathologie est décelée, mieux la personne pourra être suivie.
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Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

40% des personnes ayant subi et survécu à un AVC gardent des séquelles importantes.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral), s’il est plus fréquent chez les personnes âgées, peut en fait toucher n’importe qui, quel que soit l’âge. Lors d’un AVC, le cerveau est temporairement privé d’oxygène, ce qui peut avoir différentes conséquences : déficit sensoriel, difficultés cognitives, paralysie partielle ou faiblesse, trouble du comportement ou dépression...
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L’ostéoporose

L’ostéoporose devient plus fréquente avec l’âge et touche particulièrement les femmes.

L’ostéoporose

Cette maladie affaiblit la masse osseuse, ce qui rend le squelette plus fragile. Cela augmente les risques de chutes et en aggrave les conséquences. Les fractures se consolident moins vite et moins bien. L’une des fractures les plus fréquentes et qui réduit le plus l’autonomie est celle du col du fémur.
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